Chaque 1er décembre, le monde entier célèbre la journée de lutte contre le Sida. Dans sa lutte permanente d’éradiquer cette maladie d’ici 2030, l’ONUSIDA a rappelé que le respect des droits de l’homme de toutes les personnes vivant avec le VIH ou susceptibles d’être exposées au risque d’infection est crucial.
Selon Bénin Web TV, le monde a fait d’énormes progrès pour réduire l’impact du VIH au cours des 15 dernières années. Au niveau mondial, 30,7 millions de personnes – soit 77 % des personnes vivant avec le VIH – seront sous traitement en 2023, contre seulement 7,7 millions en 2010. Cette évolution s’est traduite par une baisse spectaculaire du nombre de décès liés au sida, qui a diminué de 51 % au cours de la même période.
La source annonce qu’ « au Bénin, un total de 58.505 personnes, soit 86 % des personnes vivant avec le VIH, étaient sous traitement en 2023. Cela a entraîné une baisse spectaculaire de 51% des décès liés au sida depuis 2010. Cependant, malgré la mise au point d’une série de traitements et d’outils de prévention efficaces, le monde n’est toujours pas en mesure de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé mondiale d’ici à 2030. Les progrès sont trop lents. En effet, dans au moins 28 pays, les nouvelles infections par le VIH sont en augmentation ».
Comment protéger les progrès déjà réalisés dans la lutte contre le VIH et continuer à progresser vers cet objectif vital de 2030 ? Un nouveau rapport de l’ONUSIDA publié avant la Journée mondiale du sida, intitulé « Take the Rights Path » (Suivons le chemin des droits), montre que le respect des droits est la voie à suivre pour une riposte au VIH qui soit solide et durable. Et pour mettre fin au sida, il faut suivre la voie des droits.