Le contribuable béninois a, depuis quelques jours, le désagréable sentiment d’avoir été tondu comme une mauvaise pelouse de football. La décision de la CAF qui déshabilite le stade General Mathieu Kerekou, sonne en effet comme une humiliation. Contraint d’accueillir ses prochains matchs hors de son cocon, notre Onze national, devenu sans domicile fixe, paie au prix fort les conséquences d’une incurie dont les auteurs attendent d’être identifiés.
Le stade GMK, présenté comme un joyau après de longs mois de rénovations et de chinoiseries, n’est plus que l’ombre de lui-même. Hideux sarcophage de nos rêves d’exploit. Tant de milliards enfumés pour un sort de cendre. Triste silhouette d’une cathédrale sans messe.
Tiburce