Malgré ses dénégations, le patron de la mouvance présidentielle, Patrice Talon, ne réussira pas à dissocier, dans la perception populaire, son image de cette deuxième initiative visant à coudre un ourlet saillant à notre loi fondamentale.
Il vaut mieux alors, pour lui, que ça passe. L’échec de cette entreprise politique signera, dans les esprits, la fin de son pouvoir, à plus de vingt mois de 2026. La chute du régime Yayi n’a pas eu lieu en 2016. Mais un an plus tôt, dans l’enceinte de ce même parlement, par un camouflet électoral, au terme d’une incandescente nuit des longs couteaux. Le propre de l’Histoire, c’est bis repetita. Et le fameux slogan « Yayi Boni, c’est fini » attend son remix… avec un changement de cible .
Tiburce