Le sélectionneur français des Écureuils du Bénin a craqué. Il ne comprend plus rien à cette ambiance de poisse et d’échecs qui suit ses poulains. Le fautif est vite trouvé, le gri-gri. N’attribue-t-on pas à cette sacrée terre du vodou les épithètes les plus maléfiques ?
Alors tout devient clair dans l’esprit du pauvre Gernot. Un corner trop appuyé ? Un manque de réalisme de ses attaquants devant des cages adverses vides ? Une seule explication : son équipe est sous l’emprise d’un frustrant sortilège. En d’autres termes, sa sélection, à chaque match, affronte deux adversaires. Le premier, invisible, est fait de tous les gris-gris de haine et de jalousie du pays. Qui dit… pire ?
Tiburce