Les autorités du Niger posent deux conditions à l’unité de médiation déléguée de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) quant à la libération du président déchu Mohamed Bazoum. Cette unité de médiation est dirigée par le président Faure Gnassingbé du Togo.
Gardé au palais présidentiel nigérien depuis plus de six mois, la junte nigérienne, posent des conditions à la CEDEAO afin de relâcher Mohamed Bazoum. D’après AfricaIntelligence, les autorités militaires au pouvoir exigent dans un premier temps que Mohamed Bazoum ne se proclame pas président une fois libérer puisque depuis qu’il est déchu, Bazoum refuse de démissionner. Dans le second temps, la junte souhaite que Mohamed Bazoum reste au Niger une fois libéré. Selon le média, le gouvernement de la transition veut s’épargner le scénario d’une quelconque tentative d’attaque de Bazoum depuis l’extérieur avec le soutien de certains chefs d’État ouest-africains. Raison pour laquelle il voudrait que ce dernier ne quitte pas le pays.
Rappelons que le 08 janvier dernier, le fils du président Mohamed, Salem Bazoum retenu avec lui depuis le 26 juillet a été libéré. La femme de Bazoum serait également mise en liberté. AfricaIntelligence informe que Mohamed Bazoum pourrait être libéré au plus le mois de mars 2024. Une autre rencontre de l’unité de médiation de la CEDEAO et la junte est prévue pour le 25 janvier.
Oncle Sam