La CEDEAO, a renouvelé sa demande de libération de l’ancien président du Niger Mohamed Bazoum « avec effet immédiat » déchu après le coup d’état du 26 juillet 2023. Depuis lors, il est détenu par les putschistes.
Ce sommet extraordinaire qui s’est ouvert hier samedi 24 février à Abuja, au Nigéria, s’est penché également sur la situation politique de la sous-région, notamment dans les trois pays de l’AES (Mali, Burkina Faso et le Niger), la CEDEAO a réaffirmé sa demande pour la libération du président Mohamed Bazoum, renversé par les éléments de la garde présidentielle dirigée par le général Abdourahamane Tiani, qui assure actuellement la transition politique au Niger. Occasion pour l’organisation régionale d’appeler au respect de l’intégrité physique de Mohamed Bazoum.
Il faut le rappeler, déjà à la veille du démmarage du sommet de la CEDEAO les avocats de Mohamed Bazoum ont demandé à la Cedeao d’exiger la libération de leur client, en application d’une décision de justice. « C’est la responsabilité de la Cedeao et de ses Etats membres de s’assurer que les décisions de justice soient effectivement appliquées et que le président Bazoum et son épouse soient libérés », a déclaré Mohamed Seydou Diagne, coordinateur du collectif d’avocats, dans un communiqué transmis à l’AFP.
« La Cour a ordonné aux autorités militaires de les libérer immédiatement et de restituer le pouvoir du président Bazoum, dont le mandat lui avait été confié démocratiquement », précise le collectif d’avocats dans ce texte.
Oncle Sam