Plusieurs agents du groupe Orabank basé dans la capitale togolaise sont visés par des sanctions. C’est ce qu’il convient de retenir d’une information provenant de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Pour « manquements à la réglementation », dirigeants du groupe Orabank, basé à Lomé son dans le collimateur de BCEAO. Certains d’entre eux ont d’ores et déjà reçu un blâme de l’organisation financière, à l’instar de l’Ivoirien Losseni Diabaté, à la tête du « cluster » ouest-africain.
Au Sénégal, c’est sur la bagatelle somme de plus de 83 milliards de francs CFA (124 millions d’euros) en termes de crédit octroyé que les dirigeants sont interpelés par la commission de bancaire de la BCEAO. Une situation qui pourrait amener le BCEAO à mettre un terme aux fonctions de Losseni Diabaté, ainsi qu’à plusieurs cadres d’Orabank de Lomé. Les noms du directeur adjoint du Sénégal, Sylvain Melo, et de l’ancienne DGA de la filiale ivoirienne, Sylvie Bassante, sont aussi cités.
Les difficultés s’accumulent pour Orabank, dont les filiales au Tchad, en Mauritanie et en Côte d’Ivoire sont déjà dans une situation délicate. L’hypothèse d’un départ du directeur général, Ferdinand Ngon Kemoum, est sur la table.
TFI
Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.