À l’Université de Parakou (Up), force est de constater que les filles font beaucoup plus face à des cas d’harcèlements. D’après de nombreuses recherches et réflexions, le mauvais style vestimentaire serait l’une des causes de cette situation.
Sylvie M’PO (Stg)
Il est malheureusement constaté que la liberté que les jeunes filles ont après leur Bac les amènent à dévier du bon chemin. Ces dernières s’habillent de façon très extravagante, irresponsable et indécente au sein de la communauté universitaire malgré les nombreuses voix qui sensibilisent. Face à cette situation qui semble prendre de l’ampleur, une sensibilisation s’impose.
Pour Édithe Gnarigo, étudiante en deuxième année de sociologie, le style vestimentaire observé chez les étudiantes serait l’une des causes de plusieurs dégâts dans les amphis et la source de plusieurs problèmes auxquels elles sont confrontées. À l’en croire, il est nécessaire de comprendre que s’habiller de façon irresponsable au sein de l’université est l’une des causes de l’arnaque et du vole observés chez certains jeunes. Puisqu’avec les ambitions démesurées, ils sont capables de tout pour atteindre ces jeunes filles qui les impressionnent. De plus, il faut signaler le taux élevé de la prostitution, des harcèlements, les grossesses indésirables. La perte des qualités de responsable et d’opportunités qui ne sont rien d’autres que les conséquences de cette habitude.
François Hountondji, étudiant en Lettres Modernes 3 a affirmé que selon certaines jeunes filles, les habillements décents ne sauraient les distinguer de leur statut de jeunes filles. Mais plutôt les confondrait aux femmes mariées. Aussi elles soulignent que s’habiller sexy montre qu’on n’est pas négligeante envers son corps. Enfin elles pensent que les habits sexy attirent plus les hommes et font partie du goût de ces derniers. En tout, il faut noter que cette pratique engendre d’énormes conséquences négatives non seulement sur l’université mais aussi sur la société. Au nombre desquelles nous pouvons citer : le vol, le braquage, l’arnaque, les grossesses non désirées, la prostitution, le harcèlement sexuel, la perte de la dignité etc.
Pour mettre fin à ce phénomène qui sévit dans le rang des étudiantes, plusieurs solutions sont possibles. Les autorités compétentes ou les Ong doivent sensibiliser les étudiants, punir sévèrement afin de mettre un point à cette habitude.
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