Assemblée Nationale : l’intégralité du message de Patrice Talon sur l’état de la nation.

Le président de la République SEM Patrice Talon était ce jeudi 21 Décembre devant les députés de la neuvième législature dans le cadre du traditionnel du message annuel du chef de l’état sur l’état de la nation.

Au cours de cet exercice, le président Patrice Talon qui a parcouru la situation au niveau international a abouti aux grandes réalisations et aux projets en cours sous son mandat.

Intégralité du message de Patrice Talon sur l’état de la nation…

Message à la nation de Patrice Talon
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les députés,

Ces dernières années, je n’ai de cesse de souligner le nouvel état d’esprit qui caractérise désormais notre pays et nous caractérise en tant que citoyens : celui de nous laisser porter par un vent nouveau fait de détermination, d’optimisme, de rigueur, de foi en l’avenir.

Cet état d’esprit, c’est celui de ne jamais renoncer face aux difficultés, mais d’y voir un motif pour amplifier nos efforts en vue de la satisfaction de nos besoins.

C’est celui, également, de demeurer convaincus que dans notre quête du meilleur pour nous-mêmes et davantage pour les générations futures, plus rien ne nous est impossible et que nos efforts seront couronnés par le bien-être collectif et individuel tant recherché.

fini que déjà un nouveau foyer incandescent de tension apparaît. Oui, la situation au Proche-Orient inquiète et appelle une mobilisation générale en vue de faire taire les armes.

Ici, autant nous condamnons l’attaque du Hamas en date du 7 octobre 2023, autant nous condamnons la disproportion de la riposte israélienne et appelons à l’arrêt des hostilités afin que les drames d’aujourd’hui ne fassent le lit à une insécurité plus globale à transmission transgénérationnelle.

C’est cette même logique qui me pousse à exprimer aujourd’hui notre volonté de voir se rétablir rapidement les relations entre le Bénin et les pays où des coups d’Etat sont intervenus pour remettre en cause les processus démocratiques.

démocratie. Or, nous avons plus que jamais besoin, au regard de la situation dans le monde, que dans nos pays, le pouvoir d’Etat soit de plus en plus stable pour mettre fin à la marginalisation du continent.

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

pour 2024, pour l’octroi des crédits de 50.000 à 100.000 FCFA en vue d’optimiser les effets de ce programme.

Déjà les pratiques ont considérablement changé. Nos mères, nos femmes et nos sœurs en particulier, ne sont plus obligées de se parer d’uniformes qui leur coûtent une partie du prêt obtenu, de s’exposer au soleil, de perdre des journées entières, en vue de louer de soi-disant bienfaiteurs.

Désormais, tout est dématérialisé et assaini, et elles reçoivent leurs prêts directement par transfert sur leurs téléphones.

Il est vrai que le souci de transparence et la volonté de mettre fin à l’instrumentalisation de leurs difficultés voire à leur chosification, entraînent aussi des désagréments mais nous travaillons à y remédier.

Mesdames et messieurs,

Un secteur qui paie un lourd tribut aux crises qui agitent le monde, c’est bien le secteur agricole. Les conflits et les guerres qui s’observent ici et là, induisent la rareté des intrants et, par conséquent, leur cherté.

surtout, que la productivité s’améliore continuellement pour garantir la sécurité alimentaire mais aussi enrichir de plus en plus nos producteurs et réduire la pénibilité du travail.

La société nationale de mécanisation agricole et le Fonds national de développement agricole seront, à l’avenir, encore plus présents aux côtés de nos producteurs.

Nous avons, pour cela, facilité le mécanisme pour bénéficier de leurs prestations. Cette agriculture, nous la voulons encore plus diversifiée, avec l’émergence de nouvelles filières. Cap sera ainsi mis sur une production massive du manioc pour fournir l’industrie nationale en pleine émergence.

Ce sera aussi le cas pour l’arachide en vue de sa transformation sur place au Bénin en huile alimentaire pour compléter l’offre nationale d’huile de qualité, afin de remplacer les importations dont la qualité n’est pas souvent à la hauteur des normes et standards requis pour la santé de nos populations.

Pour conforter cette dynamique, nous avons besoin de pistes rurales en bon état. Là, malgré notre vaste programme de traitement annuel systématique des pistes rurales et routes en terre, qui impacte littéralement plus de 15.000 km de linéaire, la situation globale n’est pas encore satisfaisante.

C’est pourquoi, pour les années à venir, nous programmons de reconstruire la grande majorité de nos pistes rurales afin d’optimiser leur praticabilité et, ainsi, favoriser l’évacuation plus aisée des productions vers les lieux de commercialisation.

une amélioration notable puisse s’observer dans la fourniture et la qualité de l’énergie. Ce sera pareil en matière d’eau potable.

Là aussi, les réalisations historiques que nous faisons en milieu rural comme dans les villes, autorisent à espérer une embellie remarquable de la qualité des services délivrés. Dans tous les cas, les perturbations observées et les insatisfactions du moment ne doivent pas nous faire perdre de vue le chemin déjà parcouru, qui atteste que nos efforts paient et que nous devons les maintenir pour une satisfaction optimale de nos besoins.

Mais le climat des affaires se nourrit aussi d’une justice accessible, prévisible et rendue dans des délais raisonnables. Nous avons, à cet égard, travaillé à renforcer l’efficacité de l’appareil judiciaire, à travers la poursuite des recrutements des professionnels qui l’animent, mais aussi par la spécialisation de nos juridictions.

Aussi avons-nous opérationnalisé la Cour d’appel de commerce de Cotonou et la Cour spéciale des Affaires foncières pour plus d’efficacité.

Mesdames et messieurs,

Qui, ici, se plaindrait du fait que le développement de notre pays se réalise de façon méthodique et ordonnée ? Qui ne voudrait pas, que l’amélioration de nos conditions de vie soit durable et planifiée sur plusieurs générations ?

C’est pour ces raisons que nous avons introduit devant vous, un projet de loi-cadre sur la planification du développement et l’évaluation des politiques publiques ; et que nous avons lancé le processus de formulation de la Vision Bénin 2060 par laquelle nous projetons notre pays dans le temps, à l’horizon de ces cent ans d’âge.

Enfin, malgré nos tendances politiques différentes qui font que nous pouvons diverger sur les méthodes, l’on devrait être unanimes pour tirer la conclusion que patiemment, avec méthode et sérieux, le Bénin se construit sans tapages, sans poses de premières pierres, sans premiers coups de pioche et que sais-je encore !

Le Bénin se construit et les résultats sont de plus en plus visibles. Ne pas le reconnaître, c’est minimiser voire ignorer les efforts qu’ensemble nous fournissons pour nous donner un destin aux couleurs de nos attentes.

Le mérite appartient donc aux Béninoises et aux Béninois de toutes conditions, de toutes nos communes, de tous nos villages et quartiers de ville ; sans oublier ceux de la diaspora.

Et c’est eux que je voudrais remercier pour finir mon propos, qu’ils soient des champs, des marchés, du monde artisanal ou industriel, de l’administration publique ou privée, ou encore de la société civile.

Vive le Bénin,

Je vous remercie.

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