Cherté de la vie au Bénin : plusieurs produits vivriers interdits d’exportation par l’État béninois.

En Conseil des ministres de ce mercredi 8 mai, le Bénin a pris d’autres décisions qui s’ajoutent à celle interdisant la sortie du maïs du Bénin.

En effet, en sa séance du conseil des ministres de ce mercredi 8 mai 2024, le gouvernement vient d’ajouter d’autres produits vivriers à celle du maïs. De façon temporaire interdit en conseil de ce mercredi 08 mai 2024, la sortie des produits viviers du pays.

Le << Conseil, après avoir évalué et apprécié la situation, a décidé d’interdire temporairement, et ce, jusqu’à nouvel ordre, toute exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.) >>, indique le compte-rendu du conseil des ministres de ce jour.

Selon le gouvernement, d’après les résultats de la campagne agricole écoulée, « la production nationale est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure ». Le compte-rendu relève que les besoins nationaux en termes de consommation de céréales sont évalués à un million de tonnes. Or, à l’issue de la dernière campagne agricole, le Bénin a produit 2.050.000 tonnes de céréales. Donc, l’augmentation des prix des céréales qui s’observe actuellement, est le résultat de « la forte pression exercée sur ce produit du fait de ces trafics incontrôlés ».

D’après le compte-rendu du conseil, « de nombreux producteurs et commerçants sont portés à satisfaire les demandes en produits vivriers venant de pays étrangers au détriment du marché national ». Le gouvernement est conscient que « c’est l’offre et la demande sur les marchés qui déterminent les prix et que la libre circulation des biens est admise dans notre espace communautaire ». Mais, il trouve que « le phénomène prend une ampleur telle que le consommateur béninois en subit les conséquences ».

Sam

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.