Au Maroc, toutes les eaux ne sont pas bonnes pour éteindre le feu. Frappé par un tremblement de terre meurtrier, le royaume chérifien a boudé la main tendue du secours français. Il y a quelques mois, c’était la Turquie qui, avec des dizaines de milliers de morts sur les bras après un séisme de grande ampleur, s’autorisait un tri entre les pays accourus à son chevet.
Les catastrophes naturelles sont désormais des armes diplomatiques aux mains des États éprouvés qui peuvent infliger des rebuffades humiliantes à des propositions d’aide internationale. Évidemment l’avis et la vie des milliers de personnes hurlant sous les décombres ne comptent pas dans ces démonstrations d’egos.
Tiburce
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