Le scrutin présidentiel et parlementaire au Zimbabwe, qui s’est tenu hier mercredi, a été prolongé d’une journée en raison de retards logistiques significatifs.
Le président Emmerson Mnangagwa a annoncé la prolongation du vote d’une journée à la suite de retards majeurs dans l’ouverture de certains bureaux de vote. Les problèmes logistiques ont empêché l’ouverture à l’heure prévue dans de nombreux bureaux, entraînant des inquiétudes quant à l’équité et à la transparence du processus électoral. Moins de 25 % des bureaux de vote de la capitale, Harare, ont réussi à ouvrir à 7 heures du matin, comme initialement prévu.
Alors que le dépouillement a commencé dans plusieurs bureaux de vote, d’autres devront prolonger le vote, accentuant ainsi les tensions dans ce scrutin déjà contesté par l’opposition. Le chef du principal parti d’opposition, Nelson Chamisa, a vivement critiqué les retards et a accusé le parti au pouvoir, la Zanu-PF, de vouloir perturber le processus électoral en créant des obstacles délibérés.
Nelson Chamisa a déclaré : « Nous assistons clairement à des obstacles qui visent à priver les électeurs de leur droit, une forme de triche archaïque qui appartient à une époque révolue. » Il a également accusé le parti au pouvoir de semer la confusion dans le but de compromettre l’intégrité du scrutin.
Plus de 6,6 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour participer à des élections présidentielles, législatives et locales au Zimbabwe. Le duel principal de cette élection présidentielle oppose le président sortant Emmerson Mnangagwa, du parti au pouvoir Zanu-PF, à Nelson Chamisa, dirigeant de la Coalition des citoyens pour le changement, le principal parti d’opposition.
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