La politique béninoise a connu ses tribuns, redoutables débatteurs qui semaient la terreur sur le ring avec leur maîtrise de l’imparfait du subjonctif. Mais ils sont passés. Et le peuple n’en a pas gardé grand souvenir. Puis il y a les maîtres de la provoc, de l’humour et du sarcasme. Ils sont souvent rentrés dans l’éternité par une saillie. La répartie qui tue. La punchline inoubliable.
Patrice Talon et Yayi Boni ont, semble-t-il, compris sur quel terrain se joue la lutte finale pour leur canonisation. Alors ils multiplient les coups chaloupés. À Missérété le week-end dernier, c’est le pasteur Ishola de Tchaourou qui a sorti une masterclass. Au grand bonheur de nous autres, consommateurs impénitents.
Tiburce
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