Le tanker chinois est reparti de Sèmè, lesté de son million de barils de brut. Le Bénin a lâché prise. Mais la frontière du Niger reste fermée. Au delà du juridisme qui régente le passage du pipeline nigérien sur notre territoire, la manipulation d’une vanne pétrolière reste une opération techniquement périlleuse que nous ne devrions plus pouvoir nous permettre.
Il faut pourtant qu’une solution soit trouvée à cette guerre des pauvres qui n’a que trop duré. La nouvelle batterie d’accusations lancées par Niamey via la filière panafricaniste n’augure rien de bon quant aux espoirs de désescalade; parce que le panafricanisme des temps actuels c’est d’abord un gros appétit pour la charogne.
Tiburce
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