Atacora : Le CIPeC-VBG outille les médecins généralistes de la Donga sur la prise en charge médicale des victimes de VBG

Les médecins généralistes du département de la Donga renforcent leurs capacités depuis ce mardi matin sur la prise en charge médicale des violences basées sur le genre. Ledit atelier qui va durer trois jours se tient à l’hôtel Mgr Nicolas Okio, de Natitingou.

Depuis 2012, le gouvernement béninois a mis en place un dispositif structuré de prise en charge à travers les Centres Intégrés de Prise en Charge des Victimes de Violences Basées sur le Genre CIPEC-VBG. Ces centres offrent une assistance médicale, sociale, psychologique et juridique aux victimes des VBG.

Soutenu financièrement par le Programme d’Appui à l’Egalité de Genre (PAEG), CIPeC-VBG a initié un renforcement de capacité à l’endroit des médecins généralistes du département de la Donga sur la prise en charge médicale des victimes des VBG. C’est un atelier qui va permettre d’outiller 180 médecins généralistes des secteurs publics et privés, de faciliter l’appropriation des outils/documents de la prise en charge médicale des survivant de VBG et d’échanger sur le mécanisme ou dispositif de remboursement des frais de délivrance du certificat médical en vue d’un plaidoyer de levée des goulots d’étranglement. Mais l’atelier de Natitingou prend en compte 30 médecins généralistes du Département de la Donga.

Au cours de l’atelier plusieurs communication son prévues dont entre autres : les procédures opérationnelles standardisées de prise en charge des victimes de VBG, les différents cas de lésion en cas d’agressons sexuelles, conduite de l’examen d’une femme victime d’agression sexuelle, examens paracliniques indispensables pour la prise en charge d’une femme victime d’agression sexuelle, cadre légal des VBG au Bénin etc. l’expert formateur OBOSSOU Awadé Affoukou Achille, médecin gynécologue est chargé du déroulement de cet atelier.

6 zones sanitaires au Bénin sont concernées par cet atelier de renforcement de capacité. Au terme de cet atelier, tous les médecins généralistes qui auront participé à cet atelier seront outillés dans leur localité pour pouvoir être à même capable de recevoir, d’interroger d’examiner et d’établir des certificats médicaux pour tous les cas de violences basées sur le genre.

L’activité qui a démarré ce mardi 06 Mai prendra fin le jeudi 08 Mai. Après l’étape de Natitingou, le même atelier est prévu pour les médecins généralistes de l’Atacora à Djougou dans le département de la Donga.

 

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