Le Préfet de la Donga a organisé ce mercredi 12 mars 2025 à la salle de conférence de la préfecture de Djougou, une rencontre avec les directeurs des travaux des entreprises en charge du bitumage de la route Djougou-Pehunco, Penessoulou-Aledjo-Semèrè, l’asphaltage et la construction de la cité administrative.
Plus de cinq (05) mois après sa descente sur ces différents chantiers, Jacques Rolland Amadou a convoqué cette rencontre afin de s’enquérir du niveau d’avancement des travaux. En effet, l’autorité préfectorale fait de cette question une préoccupation personnelle. Au cours de la rencontre, la parole a été donnée à chaque entreprise pour présenter l’état des lieux.
De manière générale, il faut retenir que le bitumage de la route Djougou-Pehunco est à un taux d’exécution physique de 35% selon Yin Zhengpan, directeur de projet de l’entreprise Syno Hydro. Ce retard s’explique par le délai d’attente souvent long pour l’acheminement du matériel et de certains équipements en provenance de la Chine par bateaux s’est-il justifié auprès du Préfet.
Par contre la construction de la route de la paix Pesnessoulou-Aledjo-Sèmèrè est à 25% d’exécution physique 06 mois après son lancement a déclaré Ghislain Attakpa, directeur de travaux adjoint de l’entreprise QGMI. <<L’approvisionnement en eau et la libération des emprises en agglomération constituent les grandes difficultés sur le terrain>> a-t-il ajouté avant de rassurer l’autorité que la route sera livrée conformément au délai contractuel de 24 mois.
En ce qui concerne les travaux de construction de la cité administrative, ils sont à un taux d’exécution physique de 45% selon le directeur des travaux Zou Hongjie. Ce dernier n’a donné aucune précision quant au délai de livraison de la cité. Pour ce qui est de l’asphaltage, l’entreprise Stecol est à 20% du taux d’exécution physique selon Bian Lidong, le directeur des travaux.
Cette rencontre a permis au Préfet d’avoir une idée du niveau d’avancement de tous ces chantiers lancés par le gouvernement du Président Patrice Talon pour soulager les populations. <<Nous constatons une disparité par rapport aux taux d’exécution physique des travaux. Je voudrais inviter les entreprises en retard à accélérer les travaux qui sont importants pour les populations>> a déclaré Jacques Rolland Amadou.
L’autorité préfectorale en a profité pour inviter les entreprises <<à arroser les voies emprunter au quotidien par leurs camions et autres moyens afin que la poussière ne soit pas une source de maladie pour nos concitoyens.>> Les prochains jours, l’autorité départementale effectuera une descente sur les chantiers pour toucher du doigt la réalité.
TFI
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