Le temps est amer pour le « pain de sucre » béninois. Notre ananas est viré sans ménagement de tous les rayons de supermarché français. Affligeant et même… humiliant ! Les répercussions ne tarderont pas à se faire sentir dans la bourse du petit producteur à Sékou, Tori ou à Zê. La faute, dit-on, à la présence de trace de produits chimiques.
Ne soyons pas naïfs. La mondialisation est autant une opportunité qu’une meute rugissante. Les plus faibles, ceux qui, comme nous, n’ont pas de crocs à exhiber, n’y ont pas leur place. Ça fait près d’un siècle que l’Afrique consomme, en flux continu, toute la déjection cancérigène du monde. Sans jamais pouvoir dire non au moindre poison.
Tiburce
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