Le récit de l’opération Hounvi, tel que présenté par son avocat, Me Baparape, bruisse de petits détails très parlants. Par exemple, l’un des éléments chargés de la capture et de l’exfiltration de son client avait sur la tête des dreadlocks communément appelés « rasta ». On ne voit pas comment un agent régulier des forces de sécurité, peut se permettre pareille coiffure. À moins qu’il s’agisse d’un artifice de déguisement.
Autre détail, l’infortuné n’a été mis en menottes qu’une fois la frontière béninoise franchie. Là précisément se trouve la clé de lecture de l’histoire qui, pour la justice béninoise, ne peut avoir commencé qu’à Hillacondji. Pas avant.
Tiburce
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