Mettons les choses au clair : nous ne sommes pas exempts de tout reproche quant à notre posture exubérante au début de la crise nigérienne. Alors, une affaire nigéro-nigérienne s’est muée en un bras de fer ridicule entre deux pays frères unis par la pauvreté. Le Bénin se retrouve bouc émissaire facile d’une junte qui avait besoin d’adversité extérieure plus ou moins factice pour légitimer sa présence cavalière au pouvoir.
Il y a vingt ans, notre pays acceptait avec fair-play, le verdict de la Haye attribuant la très fertile île de Lété à son voisin du nord pourtant défait militairement par les hommes du colonel Alphonse Alley. Petite piqûre pour rappeler à Tiani que nous savons gagner autant la guerre que la paix.
Tiburce
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